Que faire à Los Angeles en une journée ?
De Hollywood Sign, jusqu'à Beverly Hills, en passant par la jetée de Santa Monica...
Une autre destination de randonnée que nous avons adorée… Bonneval-sur-Arc, en Haute Maurienne. Un peu plus loin et moins accessible que Clermont-Ferrand et ses randonnées auvergnates, il vous faudra un peu plus de 7h de route de Paris pour vous y rendre.
Mais le jeu en vaut la chandelle, promis !
Notre objectif était le Lac glaciaire du Grand Méan, après avoir vu des photos sur internet, on rêvait d’y aller. Nous avons tenté notre chance le week-end du 1er juin 2019 mais ce fut un échec total... Le départ se faisant déjà à 2000m d’altitude et le glacier se trouvant à presque 3000m, nous nous sommes rapidement faits piéger par la neige et avons dû faire demi-tour… Quelle frustration !
Notre principal conseil est donc : n’y allez pas trop tôt ! Nous pensions que le premier week-end de juin serait bon, mais c’était complètement impraticable, à moins d’être équipé de raquettes, ce qui n’était pas notre cas…
Courageux et hargneux, nous sommes donc revenus fin août pour retenter notre chance, soit presque 3 mois plus tard et cette fois-ci, nous avons pu monter jusqu’au bout.
Pour cette ascension, nous avons fait un mix de deux randonnées trouvées sur Visorando. Sur la montée, nous avons pris celle menant au Refuge des Évettes, puis arrivées à la Cascade de la Reculaz, nous avons récupéré le sentier vers le lac glaciaire. Faire un mélange de ces deux randonnées nous a permis de faire une boucle plutôt qu’un simple aller-retour, ce qui est toujours plus sympa lorsqu’on fait de la marche ! Attention en revanche, de bien suivre la première en montée car le sentier serait très difficile à la descente !
Nous stationnons notre voiture au Pont Saint-Clair et prenons le sentier sur la gauche qui traverse les pâturages, respectez bien les marquages au sol, le sentier est bien marqué. On commence alors par un long chemin plat qui nous échauffe doucement. La montée se fait ensuite le long du ruisseau de la Reculaz, elle est assez raide, pensez à faire des pauses régulières, car ce n’est que le début !
Après environ 1h30 de marche, vous quitterez le bord du ruisseau pour attaquer deux passages raides équipés de câbles. Un détail que nous avions loupé dans le descriptif de la randonnée et qui m'a personnellement bien fait peur. Mais finalement, nous l’avons passé sans encombre, il suffit de prendre son temps et de s’accrocher au câble. Bref, pas d’inquiétude : c’est même assez sympa finalement !
Continuez votre ascension jusqu’aux cascades de la Reculaz et son pont romain, vous êtes déjà à 2 490 m d’altitude et avez fait la moitié environ ! Traverserez le pont, avancez quelques mètres et vous verrez sur la gauche la montée vers le lac glaciaire. Assez raide au départ, n’hésitez pas à vous aider de vos mains.
Nous avions eu beau commencer tôt le matin, le soleil tapait déjà puissamment quand nous avons démarré cette ascension, alors n’oubliez pas votre casquette et de boire beaucoup d’eau. La montée peut sembler interminable –en tous cas, elle nous a semblé interminable, mais encore une fois, ça en vaut le coup, alors tenez-bon !
Arrivés en haut, à 2 900 m d'altitude, la découverte de ce lac glaciaire est époustouflante. Descendez sur quelques mètres, traversez le déversoir du lac par le gué de pierres et rejoignez le pied du Glacier du Grand Méan.
Faites une pause, buvez une gorgée d’eau, mangez un morceau, profitez de la vue, vous l’avez bien mérité !
Pour la descente, comme dit en introduction, le retour ne se fait pas par le même chemin ! Faites la boucle en passant devant le Refuge des Evettes et redescendez par une pente plus douce... vous aurez même l'occasion de prendre quelques raccourcis, si vous les trouvez !
En conclusion, ce n'est pas une randonnée simple ! Prenez la journée pour cette balade et arrêtez vous manger votre pique-nique avant la dernière montée, sur le plateau, ou au glacier, si vous avez été rapide. Comptez 5 heures de marche pour 14,5 kilomètres et un très beau dénivelé de +1030 mètres.
