Comment ne pas tomber malade en voyage ?
Peur de tomber malade lors de vos voyages ?! Voici quelques conseils pour l'éviter !
Je vous raconte le programme, jour après jour, de l’expédition que j’ai effectué en Antarctique : A la recherche des Manchots Empereurs. Sachez tout d'abord que le programme final n’est souvent pas tout à fait le même que le programme prévu, à cause des conditions météos extrêmes... L'équipage peut prendre certaines décisions (semblant parfois injustes) dans le but de toujours nous faire profiter.
Ceci est le deuxième article de la série sur mon voyage en Antarctique, et le début de cette expédition :
Jour 1 : L’embarquement
J'ai embarqué à bord de l'Ortelius, à la fois hyper stressée et impatiente, dans la (seule) cabine quadruple féminine du navire. Après un exercice d'évacuation vers les bateaux de sauvetage, on a quitté le Port d’Ushuaia et les hélicoptères nous ont rejoint sur le navire. Une des spécificités de cette expédition est la mise à disposition de deux hélicoptères : ce sont eux qui vont tenter de nous emmener sur l’île Snow Hill… lieu de reproduction de la colonie des manchots empereurs.
Jour 2 & 3 : En mer
Ah, le fameux Passage de Drake : là où l’Océan Pacifique rencontre l’Océan Atlantique, une des zones maritimes les plus mouvementées du monde… N’ayant jamais été sur un gros bateau, j’ignorais si j’étais sujette au mal de mer, la réponse fut oui : mon estomac n’a pas réellement aimé cette partie du voyage ! Ma fierté aura quand même été de ne pas avoir vomi (oui, oui, je vous jure !) mais j’ai passé de très longues heures allongée dans mon lit en attendant que ça passe. On a aussi pu profiter d'un certain nombre de conférences : sur l'Antarctique, sur les phoques ou encore les baleines...
A la tombée de la nuit du second jour en mer, on découvre enfin l’Antarctique et quelle beauté. J'étais frigorifiée par le froid austral, mais peu importe, quel bonheur de découvrir ces paysages si uniques.
Jour 4 : Une petite balade en zodiac
Ce matin-là, je me réveille plus tôt que ce que j’aurai pu imaginer. La mer s’était calmée, j'étais bien reposée… et j'étais en Antarctique !
La veille, l’équipage nous annonçait que nous étions en avance et que nous pourrions tenter d’atteindre les empereurs dès aujourd’hui. Et finalement non, il neigeait et les hélicoptères ne pouvaient pas décoller. Le bateau se frayait un passage entre les morceaux de glaces flottant sur l’eau. J'ai alors vu mon tout premier manchot Adélie, et puis… mon tout premier manchot Empereur, loin, mais bien là !
Cet après-midi-là, nous sommes partis en expédition en zodiac, en mer de Weddell, un moment absolument hors du temps, hors de tout, tellement beau et magique. A travers la glace et les restes d’icebergs, nous avons croisé deux manchots Adélie solitaires et si mignons.
Et bien que le manchot empereur restera mon manchot favori, je dois bien avouer que les Adélie sont d’une mignonnance absolue.
Jour 5 : Brown Bluff
En allant en Antarctique, on en prend plein les yeux, mais on est aussi parfois très déçus. Ce jour-là, nous étions censés débarquer à deux reprises : le matin à Hope Bay, à la base argentine Esperenza, puis l’après-midi à Brown Bluff, et nous n’avons fait ni l’un ni l’autre... Nous avons donc longé Hope Bay, la Baie de l’Espoir, qui ne porte pas si bien son nom !
Nous avons croisé de nombreux oiseaux ainsi que trois orques... superbe ! Mais aussi un iceberg tabulaire de 50 mètres de long, tellement grand et proche que j'ai eu du mal à le photographier en entier. On se sent vraiment minuscule à côté de cette nature extraordinaire !
Puis nous nous sommes dirigés vers Brown Bluff, une plage bordée de falaises de roches volcaniques, un contraste fou avec les paysages blancs et immaculés d'Antarctique.
Les gros morceaux de glaces empêchaient le débarquement sur la rive, mais nous avons quand même pu faire une expédition en zodiac et observer la colonie de manchots Adélie qu'abrite Brown Bluff. Tellement nombreux, mignons et drôles, ce fut un des plus beaux moments de ma vie, sans aucun doute.
J’avais prévu des vêtements chauds, sans investir des millions dans des vêtements que je ne remettrai jamais… J’avais donc ma combinaison de ski, une bonne écharpe, un bonnet que j'avais fini par enlever, mes gants et les bottes en caoutchouc bien chaudes fournies par le navire, et je n’ai vraiment pas eu froid !
Le soleil et les émotions me réchauffaient comme il faut !
Si vous voulez en voir un peu plus, vous pouvez aussi jeter un œil à la vidéo de mon voyage austral que j'ai réalisé -et n'oubliez pas d'activer le mode HD !
