Informations pratiques pour un voyage au Pérou

26 septembre 2022
Pérou

Durant l’été 2022, nous sommes partis au Pérou pour un voyage de trois semaines. C’était un voyage un peu particulier, puisque c’était notre voyage de noces. Et pour l’occasion, nous avons délégué la partie organisation à une agence spécialisée. Nous avons donc fait appel à l’agence Terres d’Aventure qui a conçu pour nous un voyage sur mesure, à partir des informations que nous leur avions communiquées.

Pour autant, il est tout à fait possible d’organiser son voyage au Pérou soi-même. Je vais donc vous donner deux ou trois conseils pour vous aider à organiser votre expérience péruvienne !


Les incontournables

Je vous présente dans un autre article notre itinéraire détaillé de nos trois semaines de roadtrip au Pérou. Selon moi, ce sont les incontournables lorsqu’on voyage là-bas : Nazca, Arequipa et le Canyon de Colca, le Lac Titicaca, la Vallée Sacrée, le Machu Picchu et Vinicunca. Le Pérou est un pays magnifique avec une diversité de paysages hors du commun. Amoureux de randonnée ? Foncez visiter le Pérou, c’est un pays qui regorge de belles balades !


Comment aller au Pérou ?

Pour aller au Pérou, je vous conseille d’atterrir à Lima. Air France propose des vols directs depuis Paris, aéroport Charles de Gaulle. Comptez 12h30 de vol en direct de Paris à Lima. Nous avons fini notre voyage à Cuzco et avons alors pris un vol interne jusqu’à Lima avant de récupérer notre avion pour Paris. Latam Airlines propose des vols internes au Pérou, et je vous conseille cette compagnie. La réservation s’est bien passée et l’application est simple et intuitive.


Quand aller au Pérou ?

Nous sommes allés au Pérou en juin, ce qui correspond au début de la saison sèche, qui court jusqu’à octobre. La saison des pluies étant étalée de décembre à avril. La saison sèche est donc la période idéale pour marcher, mais attention : c’est l’hiver au Pérou !

A ce moment-là, il fait au maximum 20°C en pleine journée. Donc on peut se dire que les tee-shirts vont suffirent… Et non ! Il y a deux choses à prendre en compte. Tout d’abord, les horaires d’ensoleillement. En juin, il fait jour très tôt, vers 6h du matin, mais il fait également nuit assez tôt, vers 17h30 le soir. Et dès que la nuit tombe, on perd facilement 10°C, donc le tee-shirt n’est plus du tout suffisant ! La deuxième chose, et pas des moindres, mis à part Lima et Nazca, le Pérou est globalement en altitude. Sachant que l’on perd environ 1°C tous les 150 mètres, donc environ 6,5°C tous les 1000 mètres. Arequipa est déjà à 2 335 mètres, Cuzco à 3 400 mètres, Puno à 3 800 mètres et Vinicunca à 5 000 mètres… On devine qu’il fait froid !

Lac d'Ausangate


Comment se déplacer sur place ?

Nous avons pris exclusivement le bus pour nous déplacer dans le pays. Il y a plusieurs compagnies, et nous avons surtout voyagé avec Cruz del Sur, réputée comme la meilleure compagnie péruvienne. Les trajets sont assez mouvementés, voire carrément chaotiques. J’ai parfois eu quelques sueurs froides, je ne vous le cache pas ! Il paraît qu’il y a souvent des accidents de la route au Pérou, à cause du non-respect du code de la route. Finalement, tout s’est bien passé pour nous, les chauffeurs ont géré, mais tout de même, faites attention en choisissant vos trajets et vos compagnies.

Nous avons aussi voyagé avec Turismo Mer pour notre trajet depuis Puno jusqu’à Cuzco. L’avantage de ce trajet est qu’il est agrémenté d’arrêts touristiques. Cela permet de couper et de diversifier la longue route qui sépare Puno et Cuzco, ce qui n’est pas désagréable.

N’envisagez pas de louer une voiture sur place. Comme dit un peu plus haut, les accidents sont fréquents, le respect des règles est très limité et les routes sont rustiques. Donc ne prenez pas de risques inutiles et laissez cela aux habitués !


Combien coûte au voyage au Pérou ?

Le plus gros budget est probablement le billet d’avion. En réservant huit mois en avance, nous avons payé 970€ par personne pour l’aller et retour Paris – Lima, ainsi que le vol interne Cuzco – Lima. Un beau budget donc…

Par contre, sur place, le coût de la vie n’est pas le même qu’en France ! La monnaie est le sol péruvien, et quand nous y étions, juin 2022, 1 sol était égal à 0,25 euros. Globalement, la nourriture et le logement coûte bien moins cher qu’en France. Typiquement, nous en avions généralement entre 60 et 80 soles pour un restaurant à deux (plat et boisson), c’est-à-dire entre 15 et 20 euros… pour deux oui. Pareil pour les logements : un hôtel 4 étoiles dans le quartier de Miraflores à Lima pour 65€ la nuit. De quoi se faire plaisir !


Gare à l'altitude

Le Pérou est un pays de haute altitude. Lima et Nazca se trouvent à hauteur de la mer, vous ne serez donc pas dépaysés. Mais dès Arequipa, qui se trouve à une altitude de 2 335 mètres, vous commencerez à voir une différence. Cuzco est à 3 400 mètres d'altitude, Puno et le Lac Titicaca sont à 3 800 mètres. Enfin, la montagne aux sept couleurs, Vinicunca, est à 5 000 mètres d'altitude. Vous l'aurez compris, des altitudes dont on n'a pas forcément l'habitude en France !

Altitude Montana Vinicunca

Sachez que le mal des montagnes peut apparaître dès 3 000 mètres d'altitude. Il est dû au manque d'oxygène en haute altitude, et on ne peut en aucun cas l'anticiper ou le prévoir ! Les symptômes du mal des montagnes sont des nausées ou des vomissements, des maux de tête, des vertiges et des troubles de l'équilibre. Ou encore une perte de l'appétit... qu'il est important d'ignorer car il est d'autant plus important de se nourrir en altitude, puisque notre corps a besoin de plus d'énergie. Le mal aigu des montagnes peut aussi créer un oedème cérébral ou pulmonaire qui peut engendrer la mort... Le but n'est pas de vous effrayer, bien au contraire, mais de vous montrer qu'il ne faut pas prendre cela à la légère !

Nous avons eu deux méthodes pour lutter contre le mal aigu des montagnes. Tout d'abord, nous avons privilégié une acclimatation en douceur. En effet, nous avons fait un premier trek dans le Canyon de Coca (jusqu'à 3 400 mètres d'altitude) avant d'aller marcher sur l'île d'Amantani (où nous avons côtoyé les 4 000 mètres d'altitude). Puis nous avons fini par le trek à Vinicunca, de 4 400 mètres à 5 000 mètres d'altitude. La seconde méthode, et pour ne courir aucun risque : nous avons amené de France un médicament qui lutte contre le mal des montagnes. Il s'agit de Diamox, c'est un médicament sur ordonnance, à demander à votre médecin traitant. Nous en prenions les matins et soirs lorsque nous étions au-delà des 3 000 mètres d'altitude.


Vaccins et risques sanitaires

Aucun vaccin n'est obligatoire pour entrer sur le territoire du Pérou, néanmoins certains sont fortement conseillés. Nous avons évidemment vérifié que nos vaccins habituels soient bien à jour. Nous fait le vaccin contre l'hépatite A (l'hépatite B ayant déjà été faite lorsque nous étions petits, et valable à vie). Ainsi que le vaccin contre la fièvre typhoïde, qui provient d'une bactérie potentiellement présente dans l'eau ou les aliments contaminés.

Notre itinéraire ne passait pas par l'Amazonie, mais si ça avait été le cas, le vaccin contre la fièvre jaune aurait également été recommandée. Sachant que ce vaccin est valable à vie, donc à la limite une fois que c'est fait, vous êtes tranquilles.

Enfin, nous n'avons pas fait le vaccin contre la rage. C'était un choix, car le vaccin est relativement coûteux et assez contraignant (en 3 doses à intervalles de temps assez précis, il me semble). Nous ne sommes pas du tout du genre à caresser les chiens ou les animaux errants, au contraire, moi je suis plutôt du genre à les fuir... donc on a prit cette décision d'éviter ce vaccin supplémentaire. Mais il est tout de même recommandé, puisque la rage n'est pas éradiquée dans l'ensemble des pays, notamment le Pérou. Sachez également que la rage ne s'attrape pas simplement en se faisant mordre, mais il suffit que le chien contaminé vous lèche sur une plaie ouverte. Donc, si comme nous, vous ne prenez pas le vaccin contre la rage, prudence !

De manière plus globale, l'eau du robinet n'est évidemment pas potable pour nous. Je sais qu'il existe des gourdes filtrantes, nous n'en avions pas à ce moment-là. De notre côté, nous avons privilégié l'eau en bouteille ou les pastilles micropur, qui permettent de purifier l'eau. Je précise du coup qu'il est mieux d'éviter les crudités ou légumes crus (vous ne savez pas comment les légumes ont été lavés), ou encore les glaçons (qui peuvent également venir de l'eau du robinet)... C'est une habitude à prendre.

Aussi, nous avons, une fois de plus, éviter de prendre le moindre risque et avons pris des probiotiques tout au long du voyage. Nous avons pris Lactibiane Voyage, que vous pourrez trouver en pharmacie. Il suffit de prendre une gélule par jour, depuis la veille du départ, puis tout au long du voyage. Cela permet de protéger la flore intestinale et d'éviter les désagréments, type "tourista", qui ont vite tendance à gâcher un voyage.

En tous les cas, j'ignore si c'est notre prudence accrue ou les probiotiques, ou un mélange des deux, mais nous n'avons pas été malade une seule fois en trois semaines. Et ça, c'est plutôt très cool !


Faire des rencontres au Pérou…

Mon plus grand conseil : partez à la rencontre des populations locales. Allez dormir de temps en temps chez les habitants ! En trek, sur le Lac Titicaca, dans la Vallée Sacrée. Ce sont des moments de partage incroyables, les Péruviens sont attentionnés, bienveillants et vraiment gentils. C’est quelque chose dont nous avions réellement hâte, et nous n’avons aucun regret, ce sont des souvenirs impérissables !

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Je m'appelle Aurore. Dans la vie, je travaille dans l'automobile, mais j'ai d'autres passions... et notamment celle du voyage. Et plus particulièrement le voyage à sac à dos ! La France, l'Europe, et puis le reste du monde... ma Bucket List est longue, il y a tant de choses à voir sur notre belle planète !

Vous êtes ici sur mon blog À Sac à Dos, dans lequel je vous partage mes itinéraires, mes bons plans, mes incontournables, pour vous aider à organiser vos propres voyages... Je reste consciente que nous vivons dans un monde où le voyage n'est pas toujours compatible avec la santé de la planète. Alors, j'essaie aussi, à mon échelle, de vivre et de voyager de façon responsable.
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